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 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )

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Stella Meyles

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MessageSujet: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyDim 13 Mar - 1:32

~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) 9ff6b310 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) Willa07

♪ Vergessene Kinder ♪

Un. Deux. Trois. Nous irons au bois ? Non. Putain de non. Trois et je serais toujours enfermée dans cette connerie d’institue. Ca me déplait autant que j’aime ce merdeux d’endroit. L’Enfer. Quel beau surnom, personne n’a jamais trouvé mieux. Ils ont essayé de violer mon cerveau, de s’y introduire et de me faire parler. Pensaient-ils avoir seulement une once d’espoir de me faire parler ? Idiot. Quel con. Infiniment. Si le monde ressemblait à ces abrutis me posant des questions – l’extérieur – je préférais encore être enfermé. Pourquoi suis-je là ? Le soleil pouvait brûler ma peau ce matin. Rideaux trop fins. Encore quelque chose qui m’agaçait. Je plantais ma tête dans l’oreiller. Odeur de vieux. Mon nez se retroussait. Je hais cette senteur. Trois cent soixante-cinq fois trois. Mille quatre-vingt-quinze. Et des poussières. Au départ, je croyais m’amuser à faire des traits sur le mur. Sauf que le jeu devint vite ennuyeux. Ma distraction devenant les autres personnes de mon étage. Enfin, par « personne » j’entends « tarée ». Est-ce bien ce que nous sommes ? Lumière aveuglante que j’essayais de cacher avec ma main. Je soufflais et une fois bien sur le dos, luttant contre la lumière, je me mis debout. Deux pieds par terre en même temps. Gauche, droite. Ombre, lumière. Homme, femme. Ying, yang. Bien & mal. Pouvais-je encore trouver un quelconque sens à cette merde ? Mes jambes me lançaient. Je me rassis sur mon lit. Un nuage se formait autour de moi. Médicaments à la con. Je me battais contre moi-même pour rester éveillée. VDM. Je souris à cette pensée et me remis droite sur mes jambes, avant de prendre la direction de mon bureau. Je passais ma main dessus, caressant le bois froid, rigide mais lisse qui glissait sous mes doigts. Sept heures du matin. Qu’importe, il pourrait être quatre heures que ça ne ferait pas une putain de différence. J’enfonçais un ongle dans le bois, me faisant gémir de douleur. S&M. La folie à l’état pure, mais une folie " bonne ". Je me déshabillais entre ces quatre murs que l’on nommait « chambre » pour ne me retrouver qu’en sous-vêtement. Je tâtonnais mon ventre avec mon index droit, avant d’appuyer plus fort. Non, le but n’était pas la douleur. Un sourire passait vite sur mes lèvres. Je mis mes affaires dans mon panier de sale et fis mon lit. La pudeur ? Je n’avais jamais vécu avec. Est-ce que j’avais une vie avant ici ? J’ouvrais l’eau bouillante et me débarrassais de mes derniers tissus sur ma peau. J’entrais sous le jet et soupirais de satisfaction, laissant mes cheveux se mouillés aussi. Chaque parcelle de ma peau devenait rouge et douloureuse. L’eau était trop chaude pour ma peau trop froide. Chaud, froid. Je fredonnais ce que j’appelle du rien et me lavais lentement. Qu’importe, je ne payais pas l’eau. Personne ne l’a payait. Personne de la payait pour moi. Une fois propre, je sortis et m’enroulais dans une serviette. Comme un hôtel avec des barbelés autour. Merveilleux précipice. De nouveaux habits, une pointe de maquillage, je pouvais sortir. Dans le couloir. Sortie de ma chambre, la musique sur les oreilles, tout pouvait aller mieux. Je me laissais glisser contre le mur en face et un peu plus loin de ma chambre, et fermais les yeux, laissant ma tête frapper contre le béton. La douleur physique n’est rien, éphémère. La mental est indomptable et vous rend … fou.


Dernière édition par Stella Meyles le Mer 16 Mar - 20:56, édité 1 fois
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Hell Summer
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyDim 13 Mar - 19:13

Le monde est si vaste et si bizarre



    Quelle heure est-il....hors je n'en sais rien et de tout de façon j'ai arrêté de me poser la question. A quoi bon s'infliger un emploi du temps avec des heures spécifiques alors que les médecins sont là pour te faire rappeler ce que tu dois faire. Huit heure trente, réveiller aux aurores limite pour que je prenne un foutu petit déjeuner mais surtout pour que je prenne ses petites pilules blanches si marrante. J'en prends deux en général et on regarde bien si je les ai avalé. Rituel bien fatiguant pour quelqu'un comme qui subit ça déjà depuis beaucoup trop d'année, dix ans déjà, pour être plus précis. Je continu alors ma journée normalement, je vagabonde dans les couloirs de mon étage, je voudrais bien au moins descendre mais tant qu'on ne me donne pas la permission, je peux rien faire. Vers midi m'apporte quand même à manger, je peux manger où je veux, par terre, sur mon lit, dans le couloir, dans ma chambre, tant que je ne m'aventure pas en bas. C'est alors à ce moment de la journée qu'on me donne d'autre médicament qui ont pour but de me fatiguer et de m'endormir, mais cela n'a pas l'air de fonctionner, je vois juste les gens flous, le sol en zigzag, comme si j'avais but ou avait pris de la cocaïne. En faite c'est l'un des moments que j'adore le plus. Si il m'arrive de vraiment péter un câble, on m'attache dans mon lit et on me perfuse tout un tas de médicament dans mon si petit organisme. Le soir vint alors le final ou j'ai le droit au médicament avec l'ingrédient secret.
    Voilà mon emploi du temps bien chargé. Pour mettre un peu d'action dans ma vie j'essaye de faire de nouvelles connaissances ou bien de me lancer des défis, du genre traverser tout le couloir en fermant les yeux. Et puis pourquoi pas les deux.

    Je tombe par terre et regarde autour de moi. Je vois une fille. Je viens de la percuter alors que je pratiquer mon petit jeu. J'aurais du faire peut-être plus attention mais elle aussi à l'air dans le colta. Je penchais alors la tête de droite à gauche, la regardant de toutes les facettes. Elle aussi avait fermé les yeux. Peut-être était-ce le meilleur moyen de s'évader et de penser à autre chose, comme le soir, lorsqu'on ferme nos paupières et qu'on se met à rêver d'un monde qui n'existe que dans notre imagination. Je gardais le silence restant statique devant elle. Est-ce que c'est-elle qui allait commencer la conversation ? Ou bien moi ? Seul le temps nous le dira justement.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyMer 16 Mar - 20:57

~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) 9ff6b310 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) Willa07

♪ Vergessene Kinder ♪

Un flottement. Tout était si simple à présent, que ça en était irréel. Oh oui, totalement et j’en étais consciente. Dû moins, si j’avais une conscience à proprement parler, ce qui n’était pas le cas. Ma chanson préférée ! Aucun sourire, aucun geste. Finalement, c’était une chanson comme une autre. Juste qu’il fallait le dire une fois sur deux pour faire genre que l’on s’y intéresse plus et que le reste du monde – tous ces connards de psy qui se croient supérieur à nous – pense que l’on va bien. Dommage que ça n’ai jamais marché. Je vais bien pourtant : je marche et je respire. Je n’irais pas jusqu’à mentir en disant que je mange, mais je ne vis pas pour manger. Je ne vis pour rien en faite, juste parce qu’il est ainsi de faire de cette façon. « Boum ». Même mon corps ne réagissait pas à l’entente d’un vacarme comme celui-ci. Une personne ? Je m’en contre foutais. Surtout si c’était ces foutues infirmières avec leur pilule. Ce devait juste être encore grâce à ça que je pouvais différencier les couleurs, sinon tout serait en noir et blanc. Plutôt noir et gris. Voire noir. Je faisais défiler les musiques de mon baladeur dans ma poche. Ouvre les yeux. Du rock, pas mal, mais je ne voulais pas ça. Ouvre les yeux. Ah non, pas cette chanson, car oui, comme tout le monde, j’avais adopté l’attitude de mettre des chansons que je hais, selon mon psy, ça ferait plus normal, quand comprendra-t-il que je ne le suis pas être une autre question. Ouvre les yeux !

Mes cils papillonnèrent, toujours fermés, puis s’ouvrirent. Des jambes habillées, maigres et élancées se tenaient devant moi. J’avais de la visite. Un sourire apparut sur mes lèvres. Doucement, prenant bien le temps de détailler la personne face à moi, mon regard remontait. Je m’arrêtais à sa ceinture, devinant que c’était un homme. Pas mon psy, tant mieux. Encore, ses fringues allaient bien avec son physique. L-o-v-e is just an another world I never learn to prononce. J’éteignais discrètement la musique et enlevais mes écouteurs, en finissant de remonter vers son visage. Ce visage m’était familier. Même étage que moi sans doute, je ne devais que l’avoir croisé. Ou non, on s’était parlé je crois. Après tout, comme si ma mémoire pouvait m’aider. Je restais assise, à lever la tête à m’en faire mal comme pas possible et souriant d’amusement d’avoir quelqu’un à qui parler.

« Arrête de mater, ça abîme »
Lui balançais-je en rigolant. Un rire faux. Comment rire " vraiment " quand on n’a jamais apprit autre chose que la moquerie, l’ironie ou le jeu ? Impossible et c’était ce que cet idiot de psy ne pigeait toujours pas. À croire qu’il le faisait exprès de vouloir me voir tous les deux jours. Non pas que ses avances me déplaisent, mais je ne suis pas encore folle à ce point, je suppose. Tiens, son maquillage lui va très bien. Je baissais la tête vers sa ceinture. Perverse. Bien entendu, comment ne pas l’être ici. Et puis, il est trop bien foutu pour ne pas l’admette. Son prénom ne me revenait toujours pas, ni le pourquoi du comment il était là. Qu’importe, je mourrais ici alors ce n’était qu’une personne parmi tant d’autres de passages. Mes yeux scrutaient tout son corps. Du vernis. Des piercings. Un tatouage sur l’avant bras. Dire qu’il n’était pas sexuellement attirant, ce serait être aveugle. Folle, mais pas aveugle, bon point non ?
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyMer 16 Mar - 22:33

Le monde est si vaste et si bizarre



    Une voix, je m'arrête. J'étais déjà arrêté, je ne pouvais plus aller très loin. J'avais toujours prit l'habitude de regarder les gens de haut en bas, pourquoi me diriez vous ? Parce que ça prend toujours plus de temps de regarder la personne en long et en large, et plus la personne est grande, plus je met de temps, et plus je fait passer ses nombreuses heures qui me paraissent de plus en plus longues au sein de ce bâtiment. Je ne matais pas, du moins, c'est ce que la demoiselle pensait. Un petit rire qui n'avait rien de sincère, et moi, dans ce couloir qui me paraissait toujours aussi vide et sans vie, je restais toujours en face d'elle, ne riant pas, ne pleurant pas, m'énervant pas, je restais sans expression. Il y avait tout simplement rien à dire, rien à faire, à part rester là et attendre que le temps passe comme toujours.

    Certaine personne aurait déjà essayé de se pendre ou de faire quelque chose pour ne plus s'ennuyer ainsi, pour ne plus être traité comme de vulgaires objets, mais rien n'est aussi facile qu'on pourrait le penser. J'ai déjà essayer de mettre fin à mes jours et je dois dire que sentir que nous sommes entrain de partir de se monde est plaisant, on souris, c'est comme une deuxième vie qui commence et on regrette lorsqu'on doit faire de nouveau face au monde réel. Car en fait, ça fait deux fois plus peur. Mais j'avance encore et encore, ne vivant plus vraiment dans le monde réel, je vois plus les choses de la même manière. Elles sont flous, bizarre mais parfois drôle. Il faudrait d'ailleurs que je songe à lui répondre. Rester immobile devant une personne sans lui décrocher était mal poli, je l'avais déjà fait mais ce n'est pas pareil lorsque c'est-elle qui engage la conversation.

    -Je ne fais rien de tel...

    Je n'étais pas très bavard. En fait je suis toujours dit que le meilleur des discours était le silence, et n'ai-je pas raison ?
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Stella Meyles

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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyMer 16 Mar - 22:59

~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) 9ff6b310 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) Willa07

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Osait-il me faire croire qu’il ne me regardait pas ? Mauvaise pioche, recommence. J’en ris davantage, sonnant toujours de ce qui n’était pas la bonne manière. Statique, juste à regarder. Et après, il disait qu’il ne me matait pas. Mais bon, il restait trop sérieux pour que je détecte un semblant de mensonges. Mon rire se calmait de lui-même et je le dévisageais. Je me demandais quelle pilule lui faisait cet effet. J’aimerais bien les même, il ne devait rien sentir. Je supposais au fil du temps que les petites pastilles de couleur n’avaient plus aucun effet. Ou bien je n’étais pas folle. Woa, il doit avoir de ses fesses en fait. Mon sourire disparut et je regardais de chaque bout du couloir. Personne. Toujours personne. Encore PERSONNE ! Petit sourire et je retournais mon attention sur l’androgyne se tenant face à moi. Bah, il pourra au moins me servir à quelque chose. J’attrapais son avant-bras et tirais dessus pour me lever, frôlant son corps. Bizarre ce contact, je préférais me reculer, laissant mon dos cogner contre le mur gelé derrière moi. Voilà, du froid. En le touchant, c’était trop chaud, trop vrai, trop humain. Le garçon ne se révélait pas aussi bavard que je l’aurais espérer. Je claquais mes doigts devant ses yeux. Ni très réactif. Oh, comme une marionnette. Je m’éclipsais de côté, faisant le tour de mon petit jouet. Effectivement, un beau cul. J’en souriais perversement.

Derrière lui, je me rapprochais et passais mes bras autour de lui, comment on dit déjà … se blottir contre lui, quelque chose comme ça. Mais tous ces mots ressemblaient trop à des choses humaines. Je ne pouvais pas le concevoir, tout simplement. Ce contact ne me faisait ni chaud, ni froid. Juste déplaisant, ou déplacé conviendrait mieux. Mes mains sur son ventre, je me rendais mieux contre de sa maigreur. Non pas que la mienne soit mieux mais … Ah oui, je me rappelle de lui maintenant. Il m’avait demandé ce que je savais de moi. Mon nom et prénom, mon âge, ma date de naissance et … Mon sourire pervers se changeait encore en un joueur.

« Je suis folle de toi … folle de tout … »
Ces paroles que je lui avais dites lors de notre première rencontre et que je lui murmurais à nouveau, tout proche de son oreille. Je quittais le rapprochement que j’avais instauré et regardais sa nuque. Un autre tatouage. Je passais un index dessus. Si seulement j’avais pu en faire un avant de rentrer ici, j’aurais exactement su quoi faire et peut-être que ça aurait aidé les gens à me comprendre. Han la blague, je me fais rire moi-même. Curieuse, j’appuyais un peu mon doigt sur sa peau et l’encre indélébile. Est-ce que ça faisait mal. Le tatouage hein, mon index ne lui ferait pas grand mal. Pour le moment. Et puis, mes ongles étaient trop courts pour le couper ou quoique se soit. Quelle merveilleuse idée pour la prochaine fois, je pourrais tester sur lui, ce serait comme mon cobaye, mon animal domestique. Qu’est-ce que je suis douée dis-donc. J’enlevais mon doigt et le tapotais sur mon front. Je pensais encore trop, il valait mieux que ça s’arrête là dans ces pensées.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyJeu 17 Mar - 10:24

Le monde est si vaste et si bizarre



    Est-ce qu'elle était censé me faire peur ? Je ne crois pas. J'avais arrêté d'avoir peur et de me soucier de ce que je pouvais ressentir. J'étais devenu comme une sorte de poupée sans vie, plus de sentiment, plus d'expression, j'étais là physiquement, mais autre part mentalement. Mon âme était déjà partit depuis quelque temps déjà, si seulement je pouvais la récupérer, retrouver la joie de vivre et rire à nouveau comme il y à plus de dix ans de cela ! Mais en vint. J'avais beau penser à tout ça, je voyais que j'étais toujours là, aussi statique qu'un plan d'haricot vert, je n'avais pas bougé d'un centimètre et regardais du coin de l'oeil tous les moindres fait et geste de la demoiselle. Je ne savais pas si je l'avais déjà vu ou pas quelque part, je vois beaucoup de chose et discute énormément. Même si ça peut vous faire rire dit comme ça. Tout ça pour dire que je ne retiens pas tout, non pas que j'ai une mémoire très sélective, juste que certaines pilules me font oublier certaines choses. Je ne sentais rien. Je vis mon bras se faire tirer par une main mais aucune douleur. J'avais aussi arrêté d'avoir mal. La seule douleur que je pouvais encore ressentir c'était au coeur, à l'envie de sortir d'ici et de voir à quoi ressemble le monde d'aujourd'hui. J'en suis sûr que ce n'est plus le même, qu'il à changé. En quelle année nous sommes ? Je ne sais pas, Quel jour ? Je m'en rappel plus. Tant de chose que j'aimerais savoir.

    Sa tourne, sa tourne. Non, je ne suis pas sur un tourniquet, juste que la demoiselle fait le tour de ma petite personne, espérant peut-être trouver quelque chose d'intéressant. Je regardais ses mains venir m'enlacer et ses lèvres venir me chuchoter de douces paroles dans ma fine oreille. Je devrais réagir, ou du moins penser à réagir, je ne devrais pas me laisser faire comme ça, comme si je n'étais qu'un jouet et qu'on pouvait obtenir de moi tout ce qu'on voulait. Je ne voulais pas. Je me sentais comme absorbé de toutes mes forces, je sais, étrange sensation. Mais elle ne dure jamais très longtemps.

    -Que sais tu sur toi ?

    Je me retournais vers elle, plongeant mon regard noisette dans le sien qui virait plus vers le noir. Une fois. C'était le nombre de fois que je l'avais rencontré, ça fait peu, mais depuis aujourd'hui, je n'avais même pas pensé à elle ne serait-ce qu'une fraction de seconde. Ai-je l'air d'être violent ? Alors pourquoi suis-je dans cet étage ?Je ne fais de mal à personne il me semble.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyJeu 17 Mar - 21:03

~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) 9ff6b310 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) Willa07

♪ Vergessene Kinder ♪

Perd se sourire stupide Stella. Et je le fis de suite. Pourquoi avait-il l’air si hs … ah oui, les pilules, j’avais oublié. Comment les oublier était un autre problème. Je regardais mes mains, puis lui qui quand il me fit face. Je me demandais vraiment ce qu’il pouvait foutre ici. Ils auraient dû le mettre avec des mous, à un autre étage ou dans un autre institue. Il parlait à peine, réagissait encore moins. Moi qui pensais le provoquer. Au moins, ça m’avais prouvé qu’il avait un souci. Comme si je ne le savais pas. Un genre de schyzo. peut-être ? Son esprit lui disait de faire quelque chose, mais quelqu’un d’autre contrôlait son corps. Ton cas n’est pas une généralité. Oh non, je n’étais pas ainsi, je ne le pouvais pas, c’était encore pire. Pourtant, oui, j’aime me parler à moi-même, mais ce n’était pas comme si je parlais à quelqu’un d’autre, ou si quelqu’un d’autre que moi pouvais contrôler ce putain de corps.

Bleu, gris, noir. Au départ, Ils pensaient que j’avais soit une double personnalité, soit des lentilles de couleur. Comme si je n’avais que ça à foutre. Quoique, je m’ennuierais mois peut-être. Merde, ma lessive. J’avais faim en plus et l’heure n’était pas qu’un détail en étant coincée dans cet étage. Si au moins je pouvais allée m’amuser avec ceux des autres étages, pourquoi pas des violeurs par exemple. Je mourrais d’abstinence au sexe je crois. Pire qu’une balle dans la tête. Une pression et c’est terminé. Là, il faut attendre. La pire invention de l’homme que l’attente. Une overdose. Même ça, Ils avaient réussit à ne pas pouvoir me laisser le faire. Je n’avais pas pensé qu’Ils fouilleraient ma chambre tous les jours. Fais chier. Comment ne pas perdre la tête …

« Mon prénom est Stella – enfin c’est celui que l’on m’a attribué à mon entrée ici – j’ai eu seize ans cette année et je suis née le dix-sept février – ce qui ne sert à rien – n’est-ce pas ? »
Le sourire que j’avais perdu réapparut sur mes lèvres. Idiote. Rien que ce prénom ne me servait à rien. Je pourrais avoir un autre prénom que personne ne n’en soucierait, sauf peut-être mon psy. « Mademoiselle Meyles, arrêtez de bouger » Qu’importe que je m’appelle Stella, Hélène, Laura ou je ne sais quoi. Qu’est-ce que ça change. Si ça se trouve, je m’appelais autrement avant … avant. Je frottais mon ventre, sur mon t-shirt. C’était étrange d’avoir ce creux dans l’estomac, sauf que je n’étais plus très sûre que se soit dû à la faim.

« Et toi ? »
Soyons polie. Et puis, ce n’était pas équitable qu’il en sache plus que ça sur moi sans que je n’en sache autant sur lui. Je m’embrouillais moi-même là. Bizarrement, je m’avançais, rétrécissant l’espace que j’avais instauré entre lui et moi. Involontairement, probablement. Comme si une partie de moi voulait à nouveau le rapprochement précédent avec lui. Sauf que ça faisais mal. Très mal. Trop mal oui. Mais qu’est-ce que la douleur pour une personne qui n’a jamais rien connu d’autre ? Je crois. Supposition débile, je ne me souviens de rien avant ici. SSPT. Cette maladie dont je souffrais. Syndrome de stress post-traumatique. Une mélodie à l’entendre, le vivre ressemble plutôt à l’endroit où je me trouvais. Je ne savais cependant pas si savoir que l’on souffre de quelque chose, sans le savoir ultérieurement, est pire que de rien savoir et souffrir en silence. Echec et maths.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyJeu 17 Mar - 21:57

Le monde est si vaste et si bizarre



    La dernière fois je ne me souviens pas qu'elle est répondu à mes questions. J'avais pour but de noter tout ce que je savais sur les personnes avec quoi je parlais. A quoi ça me servait ? A m'occuper, ça m'amusait et puis ça faisait travailler ma mémoire aussi. Il m'arrive parfois de me dire que je réfléchis trop ou plutôt que je me pose trop de questions, mais à quoi bon, on ne me refera plus à présent, c'est finit. Je me demande vraiment pourquoi suis-je né, c'est vrai la vie est si bizarre. On né pour mourir, quel est l'utilité ? Et si je ne serais pas devenu fou, qu'est-ce qu'il me serait arrivé ? Dans quoi mon père aurait travaillé, sûrement pas dans un asile, et est-ce que mon père m'aurait autant ignoré et m'aurait renié ? Une question enchaîne une autre question et je ne peux supporter encore une minute de plus toutes ses interrogation. Je fermais les yeux pour me plonger d'avantage dans mon monde.

    -Inutile. Dis-je d'un ton sec et froid avant d'ouvrir à nouveau mes deux yeux.

    Oui, tout ce qui se trouvait autour de moi était inutile, la vie en elle même était inutile, et chaque jour je me disais peut-être que c'est mon dernier jour ici. "Et toi ?" Avais-je de bonnes raisons de dévoiler certaines choses sur moi ? Certainement pas. Je la regardais s'approcher doucement de moi. Que me voulait-elle enfin...aucune idée mais de toute façon tout ce qui m'entourait était bien étrange..

    -Tu ne devrais pas t'approcher autant de moi...

    Je la regardais lui prononçant des paroles sincères. Après tout pourquoi je mentirais, je n'avais aucune raison d'agir ainsi, je la prévenait, c'était-un fait. Un petit démon dort dans se corps d'ange, donc une seule chose, méfiez vous. C'est vrai, il y a forcément une raison pour que je me retrouve ici, plusieurs médecins m'ont diagnostiqués dangereux et ion les dit soit disant intelligent et meilleur, je devrais sûrement les croire
    . Mais je ne fait confiance à personne. Je ne dis presque rien sur moi, du moins les gens devront se contenter du stricte minimum et ne devront pas être curieux.

    -Je m'appelle Hell et ça fait dix ans que je suis ici...
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyVen 18 Mar - 21:28

~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) 9ff6b310 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) Willa07

♪ Vergessene Kinder ♪

On était d’accord. Mais s’il avait posé une question, c’était pour que j’y réponse, non ? I want your love and all your lovers' revenge . Un léger battement de cœur qui ne ressemblait en rien aux autres. N’importe quoi. Je deviendrais de plus en plus folle ici, alors finalement, que ce soit ce que je pense n’influence en rien mon problème mentale. Je battais lentement des cils et revenais sur terre. Enfin, si cet endroit peut être appelé ainsi. Je n’aimais pas vraiment la façon dont il avait de me parler, mais si ça lui faisait plaisir. Mon sourire s’étirait quand il me prévint de me pas m’approcher de lui. Pensait-il que j’avais peur ? Il était certes largement plus grand que moi, plus âgé sans doute aussi, mais même s’il devenait violent, je n’en trouverais que ça plus amusant. Sado-maso. Je l’admettais. Conneries. J’attendais – patiemment je l’avoue – qu’il réponse à ma question. Il s’était peut-être présenté déjà à moi, mais disons que ma tête ne retient rien. C’était comme vomir dans les chiottes et tirer la chasse. Et hop, toute la merde est partie. Je me mordais l’intérieur de ma joue. Me comparer à des toilettes n’est pas super poétique, mais bon, ici on ne voit pas grand chose, donc je comparais avec ce que j’avais sous la main.

Je perdais un peu de l’étincellement de mon sourire. Dix ans, c’était énorme. Enfin, je ne sais pas depuis quand je suis dans ce trou, mais moins que ça je crois. Sachant que j’ai seize and cette année, et que ça fait trois ans que je vois un psy tous les jours … Laisse tomber les maths. Je lui souris, mélange de vrai et faux, puis j’analysais son prénom. Tout ce que je savais, c’était que ce n’était pas français. Sauf que je n’avais jamais étudié d’autres langues, même si j’écoutais des musiques étrangères maintenant. Elles me parlaient plus que mes musiques que je comprenais. Folle de tout. Folle de lui. Idioties. L’amour n’existe pas, c’est bien connu. Surtout ici. Même si mon psy m’avait conseillé de m’attacher à quelqu’un, au moins en amitié. Qu’est-ce qu’il en sait lui d’abord ? Comme s’il avait été fou avant de devenir psy.

« Je n’ai pas peur de toi, c’est bien ça le problème »
Cette fixation yeux dans les yeux ne me dérangeait pas. D’ailleurs, les siens étaient très beaux. Je déconnais, son cul était mieux je trouve. Nymphomane, aussi oui. Je collectionnais les maladies en rapport avec le sexe ou les maladies mentales. J’aime. Ou pas. Qu’est-ce qu’on s’en fous. Je faisais encore un pas en avant. Un autre battement étrange. L’adrénaline. Savoir qu’il ne voulait pas que je m’approche, mais que je le faisais quand même. Ne pas suivre les règles. Ne pas être un de ces putains de moutons qui suivent la masse, mais être le mouton noir que personne n’aime, mais qui fait ce qu’il veut. Et je me collais à lui, le poussant contre le mur. Je devais lever la tête pour le regarder, mais je n’avais toujours pas peur. Pire. En pensant au sexe, j’en mourrais d’envie. Ma première fois … pouf, sais plus. J’étais juste là à le fixer. J’attendais une réaction, ne le touchant pas plus.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyDim 20 Mar - 17:02

Le monde est si vaste et si bizarre



    La première personne qui n'avait pas peur de moi ? Je crois bien. Entre fou on se comprend. Enfin c'est ce que je me disais mais moi je comprends personne, personne ne me comprend et peut comprendre et je ne cherche pas à comprendre les autres. Je déteste me prendre la tête pour des trucs aussi simple, autant me prendre la tête pour des trucs plus dur et inutile, comme lorsque je décide de faire des cabanes avec les mini boîte de smartises, ou de reconstruire les villages, c'est ce genre de choses qui occupe mes journées et qui pour moi, me rend la vie beaucoup plus simple. Vous ne me suivez pas ? Vous ne comprenez même pas ce que je raconte ? C'est normal. Partez loin et vous comprendrez. En fait je crois que pour me comprendre il ne faut pas essayer de me comprendre et tout simplement être fou, ne plus avoir d'âme et de souvenir d'enfance.

    -Cool...

    En quelques secondes je me retrouverais contre le mur. Je ne savais pas pourquoi et ni comment j'étais arrivé ici mais je savais que c'était de la faute de la demoiselle en face de moi. Chose sur c'est que le choque avait été trop violent pour moi, pourtant elle y été aller délicatement. Ma tête tournait, je voyais les choses un peu en zigzag, vous savez comme lorsqu'on essaye les lunettes des autres alors qu'ils ne sont pas à votre vu. Un mal de tête, d'oeils, un léger mal de ventre, comme si t'avais trop bu. J'ai l'impression que tout va trop vite, les choses autour de moi sont si bizarre, je ne vois plus normalement, je sais juste que j'ai mal, et ma seule défense est de pousser la soit disant personne nommée Stella. Je n'ai pas de force mais lorsque ce genre de choses m'arrive j'ai une force incroyable, quelque chose qui m'a toujours impressionné moi même.

    -Ne m'approche pas ! Criais-je de toutes mes forces.

    Je me fis glisser le long du mur pour finir par m'asseoir. Je plongeais alors mes deux yeux dans les siens, sans laisser paraître un seul trait de sentiments ou quoi que ce soit qu'il puisse faire croire que je suis un être humain.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyJeu 7 Avr - 18:19

~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) BillKaulitz011 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) 8Fdte

♪ You’re so hypnotizing ♪

Comme si je pouvais m’arrêter, comme si je pouvais l’écouter, comme si je pouvais encore faire quoique se soit de raisonner. Si j’étais raisonnée, je ne serais pas ici, exact ? Touchée. Coulée. Je feignais l’indifférence mais je voyais bien que je le dérangeais. Il combattait avec lui-même. Comme toutes les personnes qui étaient ici … comme toutes les personnes sur terre. J’aurais pu être philosophe renommée, dommage que la folie ne puisse pas être reconnue comme talent. J’aurais pu être la femme la plus talentueuse au monde. Que d’éloge alors que de toute manière, il n’y aurait rien, jamais, oh non jamais. J’attendais qu’il me repousse, qu’il me frappe, mais plus le temps passait, plus je me demandais si cette proximité ne le gênait pas plus que ça finalement. Un pervers. Sûrement, mais il est mignon, donc il est excusé. Beaucoup trop mignon au passage. Le poids de mon corps se balançait doucement d’une jambe à l’autre, sans perdre à aucun moment ni mon équilibre, ni mon regard insistant dans ses yeux.

Et enfin, il réagit. Même si son hurlement était soudain, je ne vacillais pas. Comme si mon corps et mon âme s’y étaient déjà attendu. Probablement. Tout n’est que supposition de toute façon. La vie est faite d’hypothèse. Et si je ne meurs pas aujourd’hui, je ferais quoi demain ?. Quand cette question ramasse un « rien », c’est qu’il est tant d’y mettre fin. Non, oui, peut-être. Telles sont les trois réponses de la vie. L’argumentation n’étant qu’une merde pour essayer d’appuyer ce que l’on a à dire. Et alors. Et alors rien. Je regardais le corps de l’homme en face de moi glisser jusqu’à percuter le sol, gardant le contact visuel. Putain qu’il est hypnotisant ce gars. Je souris intérieurement, puis extérieurement, avant de me mettre à sa hauteur, à califourchon au-dessus de ses jambes, sans le toucher.

« Sinon quoi ? »
Provocation. La vie ne serait qu’un jeu ici de toute façon. C’était comme un labyrinthe, sans fin. Excusez, la fin était la mort, où avais-je la tête. Dans ses yeux. Pourquoi je le fixe encore, je devrais arrêter je crois, mais je n’en ais pas envie enfin de compte. Je trouvais ça juste bien, rassurant. Could you be a devil, could you be an angel. Je posais mes mains de part et d’autre de son corps et m’approchais le mien du sien. Mes lèvres raccourcirent la distance avec ses siennes. À trop jouer, on se brûler. Le feu. Mes yeux louchèrent un bref instant sur ses lèvres, puis revinrent à son regard.

« Ne comptes-tu pas jouer ? »
Un léger clin d’œil et je pressais rapidement mes lèvres sur les siennes. Bizarre. Vraiment moche sensation. Presque ça me donnait envie de vomir. Non, en fait non. C’était affreusement agréable. Ce devait être ça le problème. Je me retirais de dessus lui et me relevais en riant. Jouer, jouer et encore jouer. Puisqu’on meurt tous un jour, faire passer la vie plus vite de cette façon semble être une bonne solution, non ? À quoi bon se prendre la tête, alors que celle-ci nous a déjà lâché depuis un bout de temps ! Profiter … profiter des bonnes choses et oublier les mauvaises. La passion, l’envie, la luxure. Ne vivre que de plaisir et de rien d’autre. Ne prendre que le nécessaire et délaisser le superflu. Vivre au jour le jour.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyJeu 7 Avr - 19:04

Le monde est si vaste et si bizarre



    Normalement c'est moi qui contrôle tous. C'est moi qui fait peur aux gens et qu'ils les déstabilisent. C'est moi le maître du jeux ici. Après tout si je n'aurais pas été fou cet endroit aurait probablement jamais existé. En fait tout ce qui m'entourait était entièrement à cause de moi, de quoi devenir encore plus fou. Je soupirais. Il fallait que je me ressaisisse au plus vite. Oui, mais comment ? Parfois lorsque j'agis je ne pense pas. Je ne pense pas à ce que je fais, je le fais c'est tout, les personnes doivent sûrement se demander pourquoi je me comporte ainsi, mais c'est la vie. Mon cerveau n'est pas construit de la même manière que tout le monde. Il m'arrive de me dire que si j'aurais eut ma mère avec moi peut-être que je n'aurais pas été comme ça. En fait, ce n'est juste une maladie, rien de grave, je suis juste détruit. Je suis qu'une vulgaire machine, même si on ne me donne pas d'ordre comme tous ses tas de ferrailles. Même si je dois avouer qu'avec ses infirmiers aussi violent les uns que les autres, ils ne me laisse pas le choix.

    Je sentis quelque chose de doux sur mes lèvres. Je m'empressais alors de les toucher à l'aide de mes doigts pour savoir ce qu'il se passait. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas reçut un baiser, en fait je n'avais pas reçut de l'affection depuis mon entrer ici. Même si je ne considère pas ça une preuve d'affection venant de sa part, je dirais plus qu'elle est excité par ma beauté et qu'elle ne rêve que d'une chose, coucher avec moi. En même temps ne le nions pas, je suis vraiment trop craquant. Je me relevais la poussant légèrement et continuais de la regarder gardant toujours la même expression.

    -J'adore joué mais nous ne jouons pas aux même jeux voilà tout.

    La provocation j'adorais ça, mais pas la même provocation. Elle veut de la sensualité et de la sexualité, et moi je je préfère largement jouer en essayant de me couper les veines à l'aide de mon bureau, c'est tellement marrant, et je vous assure; tout aussi excitant.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyVen 8 Avr - 13:48

~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) BillKaulitz011 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) 8Fdte

♪ You’re so hypnotizing ♪
Mi-vexée, mi-amusée, j'étais très intéressée par ce qu'il venait de m'annoncer. Bien sûr, je ne m'en tiendrais pas à ce que je venais de faire, mais je laissais un peu de côté mon jeu personnel. Je voulais savoir ce qu'était ses règles du jeu et si j'avais le courage d'y jouer. Le courage ?! Mais oui, toujours. C'était la base de la folie elle-même, non ? Suivre qu'importe ce qu'il se passe. Toujours aller plus loin, repousser les limites encore et encore, jusqu'à les franchir pour certain. Mourir ne me viendrait pas à l'idée. Ce ne serait plus drôle. Quand on meurt, on ne ressentait plus rien. Et surtout plus la douleur. Quel gâchis de ne pas ressentir la souffrance. La sienne mais aussi la plus excitante, celle des autres. Qui n'a jamais aimé voir quelqu'un souffrir à cause de lui-même ? Pas moi en tout cas.

Mes yeux divaguèrent sur le couloir. J'avais oublié déjà que l'on était là. Il avait été si passionnant à regarder que le lieu où nous nous trouvions avait perdu tout sens. J'avais déjà hâte de savoir quelle chambre il avait, oh oui, ce serait un renseignement indispensable avant que je perde à l'esprit son prénom. Hell. En même temps, ce n'était pas bien compliqué de le retenir. Si. Mais je pourrais faire une exception. Et il ne passait pas inaperçu, loin de là. Je soupirais d'incompréhension. Dommage qu'il ne joue avec le sexe, j'aurais pu avec un compagnon tout à fait satisfaisant et très bien foutu pour une fois. Pour une fois.

« Apprends-moi ton jeu »
Murmurais-je sensuellement en revenant à lui. Je crois que je ne pourrais pas plus le détailler que je l'avais fait depuis notre " rencontre ". Bon si, un peu peut-être, mais je refusais de le toucher plus que je ne venais de le faire. Je léchais mes lèvres. Il a bon goût. J'irais le violer la nuit prochaine je crois. Han oui, ça serait tellement bien. Et puis, au pire, je l'attacherais s'il n'a vraiment pas envie. Même si j'étais tout aussi muscler que lui - extérieurement - il ne devait pas avoir tellement de force que ça dans le sommeil. Fill me with your poison.

« Boy, you’re an alien, your touch are foreign, it’s supernatural, extraterrestrial »
La tentation de le toucher revenait encore et encore dans ma tête, mais je me battais contre celle-ci avec tellement de force que je ne remarquais pas la prise sur mon bras de plus en plus forte. Ma respiration s'accélérait doucement, mais je ne pouvais pas l'empêcher de toute manière, autant commencer à hyperventiler et tomber dans les pommes. Ou mieux, mais je préférais le faire seule dans ma chambre que devant quelqu'un. Un jeu merveilleux et où il n'y a besoin de rien à part soi-même. Pas de traces, mais frôler la mort de tellement près que les séquelles resteraient dans la tête un paquet de temps. Oh oui, mais quel jeu stupidement bon.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyDim 10 Avr - 9:47

Le monde est si vaste et si bizarre



    Les jeux ne s'apprend pas, enfin je ne crois pas. Nous ne jouons pas dans la même cour, nous étions différent, du moins pas tant que ça. Sa phrase sensuellement dite dans mon oreille ne me fit ni chaud ni froid. J'esquivais un petit sourire sur mes lèvres. Un sourire mesquin et diabolique. Elle voulait jouer à mon jeu, elle voulait que je lui apprenne, on m'a toujours dit de rien refuser aux filles. Je respecte ce genre de diction que lorsque ça m'arrange. Car je pense que si on devait se plier en quatre pour ses filles qui n'en vaut vraiment pas la peine on aurait très vite arrêter de croire que l'égalité peut exister. Il m'arrive des fois de penser et de me dire des choses dans mon moi intérieur, des choses totalement insensé et incompréhensible. Parfois je me comprends, parfois non, mais à quoi bon.

    Elle disait de drôle de choses parfois. Une phrase sortait alors de sa bouche. Je ne l'écoutais pas. Tout ce qui sortait des chansons, ou même des phrase philosophique je détestais ça. Pourquoi les gens avait toujours une tendance à se compliquer la vie ou bien ont toujours le besoin de se montrer supérieur aux autres en sortant leur science. Peut-être suis-je un peu paranoïaque. Cela ne me surprendrais pas. Je serais incapable de sortir de longue phrase qui est un véritable sens, je n'ai jamais dépassé la sixième et je n'en ai pas honte. La maladie m'a rattrapé, qui puis-je ? Il m'arrive de temps en temps de me battre avec moi même pour faire croire aux gens que je vais beaucoup mieux, que je peux sortir. Mais sachez-le, une fois qu'on rentre ici, on en sors plus jamais. Et jamais...c'est long.

    Je posais tout doucement ma main sur son bras, je caressais tout doucement sa peau avec mes doigts fin et froid. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi délicat avec quelqu'un. Je n'ai pas le même sens de délicat dans ma tête. Si ça me fait du bien à moi, c'est que sa doit être tout aussi agréable pour la personne en face de moi, sinon ce ne sont que des égoïste. Et ça depuis longtemps de tout de manière. Je plongeais mon regard dans le sien et enfonçais tout doucement mes ongles dans sa peau, jusqu'à sentir se sang, enfin son sang, couler sous mes doigts. Voilà mon jeu. Je ne veux pas me tuer, ni mourir, j'ai de tout de façon tellement essayer que je crois que mon heure est loin d'être venu, mais je veux juste faire mal, me faire mal, pour voir si je suis encore capable de ressentir quelque chose, savoir que je ne suis pas encore devenu qu'un vulgaire robot dans ce monde insensé. La douleur des autres est MA satisfaction. Aucun mots, aucun sons, je restais là.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyDim 10 Avr - 19:00

~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) BillKaulitz011 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) 8Fdte

♪ You’re so hypnotizing ♪
Statique devant lui, une déconnexion approchait. J'hésitais à aller me planquer dans ma chambre - pardon, cellule de prison étant le mot le plus approprié dans ce cas - pour me laisser aller, totalement. Cependant, son " jeu " m'intéressait trop et je ne voulais pas partir sans savoir de quoi il parlait. Dans ma tête, c'était comme un bateau, tanguant de droite à gauche, puis de gauche à droit, d'avant en arrière, etc.. de quoi donner la gerbe à n'importe qui. Je respirais sereinement, mais l'intérieur de mon corps était en surchauffe. Calme. Calme qui te dit ce stupide psy. Comment être calme dans ce putain d'endroit ?! Je serrais les poings, mais pas assez fort pour me faire mal. Non, et puis, tout redescendait rapidement. Il fallait juste un peu de concentration et de calme. Merde merde merde, je hais ça. J'ai toujours préféré tout laisser sortir, tout casser et me " faire mal " à moi-même. Mais non, je luttais et c'était affreusement désagréable. Donne ton jeu Hell, et vite !

Un pli apparut sur mon front alors que je vis ses doigts se balader sur mon avant bras. Scène précédente : " J'adore joué mais nous ne jouons pas aux même jeux voilà tout ". Conneries alors ? Je n'étais pas très certaine de savoir quoi penser. C'était le bouillonnement dans ma tête et personne ne pouvait l'arrêter. Même pas ses caresses, alors qu'elles auraient pu le faire il y a quelques minutes. Comme quoi, les choses changeaient tellement vite que si je ne restais pas maître de moi-même, ma tête me disait de me jeter sur lui pour l'étrangler. Le violer n'était même plus dans les options. Rester de marbre paraissait la meilleure solution, même si je n'étais pas excessivement plus convaincue que ça moi-même. Son regard ne me faisait plus ce léger battement au cœur. Inverserait-on les rôles ? Quelle idiotie, maintenant que je ne réclamais plus de sexe, juste l'enfermement en solitaire.

« Que ... »
Je n'en dis pas plus en sentant ses ongles dans ma peau. Doucement, très doucement. Il m'infligeait ce que je pouvais m'infliger personnellement, mais lui le faisait physiquement. Sauf que la douleur physique n'est rien à la douleur morale. Elle reste éphémère si elle n'ai pas conclue rapidement pas la mort. La souffrance ne peut pas être prise en compte par mon corps. Je baissais les yeux sur mon bras ensanglantée. Belle vision, je fois l'avouer, mais rien de plus. Ce n'était pas comme le sexe. Enfin, à une époque, si. Avant de rentrer ici, la mutilation était le moyen de passer mes nerfs sur quelque chose. C'était quand je ne pouvais pas avoir de sexe violent. Sexe violent équivaut à un viol ou si violent qu'il y a du sang. Quelle belle couleur bordel.

« Plus fort »
Ordre, conseil, demande. Qu'importe s'il le faisait ou non, je ne ressentais rien à part un léger picotement. Le sexe je vous dis, il n'y a que ça de vrai. S'il est brutal, bien sûr. Comme si baiser en missionnaire était du sexe déjà. Pff, que dale. Laisser moi rire. Mon regard se fixa à nouveau dans le sien. Il prenait du plaisir à ça, ça se voyait si bien. Mais je ne pouvais pas le comprendre. Certains disent que la douleur mentale est banale, mais quand les maux reviennent sans cesse, la tête est comme une bombe à retardement et le corps n'est que le moyen de se faire encore " vivre " d'une certaine façon. Tuez-moi alors. Non ! Je veux qu'il essaye de me faire mal, encore et encore.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyMer 13 Avr - 9:52

Le monde est si vaste et si bizarre



    Un peu plus fort, un peu moins fort, ça ne changeais rien pour ceux qui était enfermé tout le temps dans ce centre. On ne ressentait même plus la douleur. En fait, nous étions pire que des machines. Un simple "Que" je ne savais pas ce que cela voulait dire, je ne savais pas qu'est-ce qu'elle voulait dire mais à vrai dire je m'en fichais. Je m'en fichais tout ce qu'elle pouvait me dire ou bien m'apprendre, l'importance c'est que je me fasse plaisir juste en voyant se sang couler sous mes ongles et sur sa peau. J'ai appris à être égoïste, en même temps, à quoi bon se soucier des gens ici, ils en on rien à foutre, autant dire la vérité, cela sert strictement à rien de se voiler la face, on va finir par être aveugle. Ma façon de prendre mon pied, la douleur des autres. je ne suis ni sadique, ni sadomasochiste ou toute sorte de chose comme ça. Je me qualifierais d'une espèce étrange en voie d'extinction. En même temps lorsqu'on est enfermé ici on ne peut être que bizarre.

    C'est alors yeux dans les yeux, que j'esquivais encore un énième sourire. Suite à son ordre, je ne m'exécutais pas, ni plus fort, ni moins fort, je déteste qu'on me donne des ordres. J'enlevais d'un coup sec mes ongles de sa peau blanche, blanche et rouge à présent et lui lançais un regard noir, noir charbon, pourtant j'ai les yeux marrons. C'est alors que je la poussait violemment vers le mur plantant mes ongles dans sa mâchoire et plongeant mes yeux dans les siens.

    -Je n'ai aucun ordre à recevoir d'une dévergondée de ton genre.

    Je la relâchais de ce pas, voyant des infirmières venir dans notre direction. Je préférais faire comme si je n'avais rien fait. Nous sommes tous des hypocrite ici, des menteurs et on se cache tous derrière quelque chose ou une autre facette pour ne pas s'avouer la vérité.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyMar 3 Mai - 22:26

~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) 47 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) Willa-willa-holland-17832283-100-100

♪ I’m thinking “ what the hell ” ♪
Qu’importe l’amour, l’amitié, et toutes ces conneries, tout cela ne vaut rien à la tristesse, le malheur, la douleur, la colère, la rage, le dégoût, le mépris, la vanité, la luxure, la haine, l’impulsivité, les coups, les déchirures, les cris, le sang … « Viens et sauve moi » Je me mordais la lèvre. Non, ce n’était pas une voix intérieur, ni extérieur. Ce n’est rien. Ce n’était rien. Ce ne sera rien. Jamais. Son sourire semblait si énigmatique, genre un ange. Ou un démon. Un peu des deux je suppose. Ok, une putain de bombe, mais il le savait et jouait avec ça. L’apparence, la plus belle arme de l’homme. Ce sont toujours les personnes les plus belles qui réussissent dans la vie et c’est prouvé. C’est pour ça que je suis là je suppose. Non pas que mon reflet dans la glace ne me plaise pas, juste que l’âme joue trop dans certaines situations. Mais qui sont les plus fous finalement ? Ceux qui sont enfermés ou le reste du monde ? Le choix est que trop vite fait pour moi. « Je sais que je ne sais rien » Bonne idée pour une fois. Je m’aime parfois, aller chercher pourquoi. Et puis, ce n’est pas que je suis égoïste ou narcissique, juste que je m’apprécie par moment pour la personne que je suis. Dans le cas où je suis qui je suis, ce qui n’a aucun sens vu que personne ne sait qui il est réellement, genre un beau matin : Aujourd’hui, je suis moi ! VDM ouais.

Oh ! En plus, il a de superbes yeux noirs. Si ce n’est pas merveilleux ! Je savais qu’ils étaient marrons, mais noir, c’est largement plus perçants, effrayant, terrifiants. Tout ce qui finit par « ant » quoi. Quand je vous dis que je peux être intelligente. Même si le prochain coup, je ne l’avais pas vu venir. Envoyer valser contre le mut, ses ongles sentant le sang – mon sang – quelque chose, d’excitant. Ou juste affreux. Les deux encore ? Bon d’accord. Son regard si proche. Bien sûr que je pense à ses lèvres, du con ! Mais il dut se pousser à cause des mégères là. Quelles connes, j’avais à la clé une scène superbement romantique et il fallait qu’elles ne passent pas là ! Avec ma plus grande habilité, je mettais mon bras ensanglanté dans mon dos. Certaines personnes pratiquent ce truc d’automutilation pour se sentir libérer. Comme si tous leur pêchés disparaissaient une fois que cette couleur si parfaite sort de leur corps. Je ne comptais pas tomber dans les pommes, ce serait bête d’écourter notre si belle rencontre quand même ! J’enlevais mon t-shirt et regardais mon bras.

« Au moins, tu me remarques »
Lançais-je avant d’éclater dans un fou rire. Je laissais mon haut par terre et mis une gifle – avec la force dont je pouvais – à mon interlocuteur, toujours en riant de bon cœur. Si la vie n’a pas de sens, pourquoi la folie et la violence en auraient ? Quand on veut rire, on rit. Quand on veut pleurer, on pleure. Quand on voulait frapper, un frappe. Quand on veut tuer, on tue. Quand on veut mourir …

« On meurt » marmonnais-je
Logique. Ma logique. Sa logique. Notre logique. J’arrêtais de rire d’un coup, le fixant très sérieusement. Pour la première fois, je vis que mon bras saignait. Une chose me paraissait évidente, cette couleur serait superbe sur un tableau. Genre ça ferait vrai sang. Ou dans un film d’horreur. J’avais trouvé ma prochaine ambition de carrière après actrice de film porno et danseuse dans un cabaret. Ou dresseuse de lions, je ne me souviens plus réellement. Merde, c’était un truc du genre, ou éleveuse de perroquets. Même si je ne sais plus ce que c’est, je crois que ça existe. Probablement. Ou pas. Ça ne change plus rien en tout cas. Si, vu que j’avais à nouveau envie de sexe et qu’il ne pouvait pas me satisfaire. Quel con ce Hell quand même, il ne pense qu’à lui. Je me suis laissé faire d’accord, mais il pourrait faire pareil. Est-ce considéré comme un viol si j’arrive à lui sauter dessus, le déshabiller et faire ce que je voudrais de lui ? Non, enfin, si ou pas …
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyMer 4 Mai - 9:21

Le monde est si vaste et si bizarre



    Elles passèrent. Avait-elles peur ? Sûrement, mais après tout elle travaille ici. Ni vu, ni connu, nous avions rien fait de mal, il n'y a pas de mal à parler calmement avec des personnes qu'on croise tous les jours. Je n'aime pas parler, je n'aime pas parler de moi, je ne m'aime pas. En fait je ne sais pas ce que je pense de moi et je n'y ai jamais vraiment pensé ou fait gaffe. Je vis au jour le jour et on verra bien ce qu'il se passera tôt ou tard. Les gens panique de la fin du monde, moi je l'appelle et l'attend juste avec impatience. Pourquoi on ne m'achève pas maintenant ? En fait ce sont nos infirmiers les plus sadique, ils aiment nous voir souffrir, nous voir nous mourir à petit feu mais à chaque fois, ils font en sorte qu'on reste dans ce centre. Un soupire de désespoir, la haine au coeur. La routine quoi. Je ressent ça un peu près tous les jours, à part quand je préfère me noyer dans un vide, plus penser, plus agir, ne plus être humain. C'est ça la vie ? Si c'est ça la vie, je l'emmerde et bien profondément.

    Mes yeux fixèrent toujours la demoiselle. La demoiselle cachait sa blessure que je venais de lui faire, elle aimait ça, elle voudrait même sûrement en re-demander si elle en avait l'occasion mais je savais ce qu'elle voulait. Elle me voulait. Tout le monde me veut. Non je ne prends pas la grosse tête, je suis juste réaliste, avouez le. La demoiselle enlève son t-shirt, elle se croit chez-elle. Et moi je fais des rimes en pensant. Je la regarde, je la trouve étrange, mais je l'aime bien. En fait non, j'aime personne, même pas moi. Je me contrarie et ça m'énerve. Je ne comprend pas ce qu'elle fait et je ne comprends pas ce qu'elle dit. "On meurt ?" oui je l'ai entendu, j'ai des oreilles qui entende beaucoup de chose.

    -Je te tue.

    Voilà ma réponse qui en soit n'avait vraiment aucun sens. Enfin en même temps, dite moi quelque chose de senser ici et je vous donnerais une émdaille probablement. En y repensant j'en ai marre de penser. Arrêtons nous là. C'est court. Ho et puis ta gueule !!! Je m'auto-insulte, on s'en fiche. On s'en fiche de tout ici.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyVen 6 Mai - 23:15

~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) 47 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) Willa-willa-holland-17832283-100-100

♪ I’m crazy worried ♪
Je te tue. Un rire incontrôlable passait mes lèvres sans que je ne puisse rien faire. Comme s'il pouvait le faire. Je regardais mon t-shirt à terre et le ramassais tout en continuant de rire. Peut-être étais-ce cette blessure qui me rendait plus folle. Ou pas. Qui le sait en fait. Personne. Lui, non, les infirmières. Oh pitié, pas ces connasses. Des putains de langues de vipères. Qu'elles aillent se faire foutre. Oui, mon langage, mais bon, c'est mon cerveau, ce n'est pas comme si c'était de ma faute ou moi-même qui me parle toute seule intérieurement. En fait, je vais bien, ce sont les autres qui ne le comprennent pas. C'est sûr que quand quelqu'un que l'on juge de fou dit " Je vais bien " c'est que cette même personne est dans un état critique. La vanne sérieux. Je pourrais écrire un livre de blague je crois. Déjà, tout ce que me dis le psy est à mourir de rire. Les docteurs, c'est pareil, mais le mieux, c'est avec les autres personnes de cet étage. En fait, c'est comme parler dans un mur et de foncer dedans même temps. Excitant. Enfin, ce qui me donnait à nouveau, c'est ce corps si bien foutu si proche de moi.

Et si je le cherchais encore. Oui ! Je m'avançais vers lui en remettant mon t-shirt. Tenue correcte quand on drague quand même ! C'est la base. Je lui tournais autour - déjà vu - et me stoppais devant lui. Mes yeux avaient du mal à le fixer, genre il brille tellement qu'il me donne mal au crâne. Je baissais les yeux et laissais ceux-ci sur mon bras toujours en sang. Ce serait trop drôle si je tombais dans les vapes. Non, pas pour tomber dans ses bras. Je ne suis pas conne à ce point quoi ! Juste pour me faire encore plus mal en tombant à terre. Je relevais ce regard empreint à tellement d'envie sur lui. Autant y aller avec la classe quoi et directement.

« Baise moi » lançais-je joyeusement
Cette fois-ci, je comptais aller jusqu'au bout de mon idée. Il avait réussit à me dévier de cette envie avec son petit jeu - pas amusant il faut dire, ce n'était rien - mais il ne m'y reprendrait pas à deux fois ! Quitte à l'attacher dans sa chambre ou la mienne, je le ferais. Bon d'accord, il avait beaucoup de force, mais ça fait rêver de croire que je pourrais le maîtriser. Je rêverais qu'un jour une infirmière laisse tomber une seringue de sédatif, ce serait tellement pratique ! Je gardais une distance raisonnable. Oh s'il me poussait contre le mur, j'avais bien envie de lui sauter dessus par la suite. Han, une scène de sexe porno dans le couloir, il y a de quoi en faire baver plus d'un ou d'une. Si seulement on pouvait nous filmer, je pourrais passer le truc en boucle. Ah oui, pas de télé. Et bah, je trouverais un moyen ou au pire, il n'y aurait qu'à le refaire jusqu'à l'infini ! On avait tout le temps dans ce fichu endroit de toute manière, autant d'amuser !
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyJeu 26 Mai - 9:40

Le monde est si vaste et si bizarre



    Je ne ù'attendais pas à ce genre de propos sortant de sa bouche. Enfin si, peut-être, vu comment elle est d'une nature bizarre. En tout cas dans tous les cas, la demoiselle s'ennuie toute la journée dans ce grand endroit, elle à besoin de se divertir voyez-vous et pour combler le tout, la voilà en manque. Elle à tout pour être heureuse dit donc. Elle me l'avais demandé si gentiment, comment refuser ? Je ne sais pas, mes idées étaient loin d'être clair. Une chose est sûr c'est que ce mot là je ne l'avais entendu que très rarement. J'avais été enfermé ici à l'âge de onze et les personnes ne parlent pas tous les jours de "sexe" à quelques rares exception, comme elle. Si les médecins nous voient parler de ce sujet, il nous prendrait à coup sûr à part pour nous remettre dans le droit chemin. Nous sommes des êtres humains, pas des machines, nous aussi on à le droit de rêver, de faire les choses du quotidien. On dirait que nous sommes condamné à resté ici jusqu'à la fin de notre vie, enfin pas faux, mais aussi condamné à leur obéir au doigt et à l'oeil, à vivre comme des personnes pas normaux. Pourtant nous avons tous pour être comme monsieur et madame tout le monde. Je crois qu'ils sont juste jaloux. Cette idée m'a souvent traversé l'esprit lorsque je faisais les quatre cent pas dans le couloir ou bien dans ma chambre.

    Mes yeux étaient toujours entrain de regarder la demoiselle que je n'avais vu qu'une fois, enfin deux fois si nous comptons celle là. Je ne dirais pas qu'elle est moche, d'ailleurs c'est plutôt le contraire, elle a en plus de ça un visage magnifique et on aurait presque envie de se laisser bercer par son regarder hypnotique, mais rien de tout cela fonctionne chez moi. Mes yeux vinrent faire le tour de tous les endroits de son pauvre petit corps, s'arrêtant quelques instants sur son bras que j'avais volontairement amoché. Je suis méchant. Non pas du tout, j'aime juste jouer. Elle s'était prêté à mon jeu et en avait même réclamé, à moi de me prêter à son jeu ? Non pas du tout, je ne me forcerait pas à faire quelque chose dont je n'ai pas envie. Je la regardais et ne donna plus signe de vie, du moins physiquement. Un visage neutre, mes pupilles juste entrain de la fixer, avant de tourner les talons pour retourner dans ma petite chambre.

    -Au revoir. Dis-je d'un tion des plus calme.

    C'est-alors avec une sérénité absolu et la démarche d'un petit interné totalement perdu, que je décidais de rejoindre ma chambre. Je n'avais plus envie de jouer. J'ai des sauts d'humeur, il y a des moments où je n'ai même plus envie de parler, de marcher, de vivre, j'ai juste envie de m'allonger, de fermer les yeux, rêver à un monde meilleur espérant que tout ça n'est juste un mauvais rêve. Cela fait plusieurs années que j'espère ça, j'ai finit par me faire une raison.

    (Vaut mieux tard que jamais Arrow )
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyJeu 26 Mai - 21:54

~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) 10428579 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) Willaholland001

You're fuck*ng perfect ▬ to me ?
Plus son regard restait sur mon corps, mieux je me sentais. D’une façon de parler. Je désirais autre chose, plus de sexe, plus de cris, plus de gémissements. La totale quoi ! Pourtant, j’avais demandé gentiment, sans lui sauter dessus ou m’approcher, sentant encore ce picotement provoqué par lui-même à mon bras. Sans plainte, sans demander des putains d’excuses. Juste je demandais ça. Et lui partait en me tournant le dos. Connard. Tous les hommes le sont, pourquoi devrait-il être l’exception à la règle ? Parce qu’il est ici ? Salaud. Car de toute façon, dans cette prison ou ailleurs, ça n’irait jamais comme on l’aimerait ! Bâtard. Ça me rappelle que j’avais un chien un jour. Un mec c’est pareil en fait, faut savoir le dresser et le tenir à la laisse. Une porte fermait. Croyait-il vraiment que je lui foutrais la paix ? Il avait tort sur moi du début à la fin.

Une tactique se formait dans ma tête et agir pour avoir ce que je voulais – ou autre chose, d’ailleurs, le but resterait celui que je m’étais fixée depuis notre première rencontre, je crois – à n’importe quel prix. L’argent n’a pas d’odeur, mais lui avait cette luxure en lui qui faisait que l’on voudrait tellement de choses de sa part, en le dérangeant le moins possible d’une autre part. Un casse-tête chinois. Merde on s’en tape ! Quelques pas m’amenèrent devant la porte de sa chambre. Enfin, on va dire que ça s’appelle ainsi dans ce bâtiment. Mon rêve se réaliserait d’ici peu ! Oui, qui n’a jamais rêver de démolir une porte avec son pied, comme dans les films américains ? Pas moi en tout cas !

Un coup dans la porte, remarquant au passage qu’elle n’était pas fermée à clé, et je ris encore une fois. La folie est la plus belle caractéristique humaine. Fonçant sur lui, je poussais au maximum de mes forces sur ce qui devait lui servir de lit. Ne perdant pas un sens instant, je me mis sur lui à califourchon et l’embrassais. Yeurk, que c’est étrange comme truc. Pas déplaisant mais juste plus assez régulier. Le bruit qu’elle avait fait en amochant la porte devrait revenir aux oreilles du personnel mais elle s’en fichait. Ils auraient largement le temps de faire quelque chose si lui bougeait enfin ses fesses à décoincer son putain de cerveau !

« Ne me tourne plus jamais le dos comme ça Hell » murmurais-je après avoir enlevé mes lèvres des siennes. « Tu risquerais de finir en Enfer en ma compagnie » riais-je une nouvelle fois. La situation était stupide, leur corps si proche était stupide, le fait de l’embrasser était stupide. Yeah ! Au moins, elle passait le temps et puis, elle attendait juste une réaction de sa part en fait. Violente surtout. Mais si elle prévoyait les coups du garçon à l’avance, elle allait être trop déçu, donc elle préférait s’attendre à tout. Réellement tout. Si elle devait le pousser à bout pour continuer le jeu, elle le ferait. Si elle devait lui demander l’inverse de ce qu’elle désirait pour l’avoir, ce serait avec grand joie qu’elle s’y prêterait !
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyVen 27 Mai - 12:02

Le monde est si vaste et si bizarre



    La tranquillité n'a pas de prix. Mais nous savons vous et moi que dans cet internat nous sommes jamais vraiment tranquille. Quelques minutes passèrent après l'avoir quitté. Du genre une ou deux minutes, peut-être le temps qu'elle traverse le couloir dans le but de venir me voir. Il paraît que c'est bien de ne pas perdre espoir, de croire très fort à une chose et que peut-être, je dis peut-être, ou pourra l'avoir dans une vie antérieur. Quelque chose me dit que ce n'est pas gagné. Dans tous les cas moi je n'ai aucun désir, donc aucun espoir et...je me mis à sursauter. Je ne m'attendais pas à entendre un bruit, même si on peut s'attendre à tout ici, et encore moins à voir la porte de (ma chambre) ouais je crois que ça s'appelle comme ça, s'ouvrir. Ma respiration se coupa durant quelques secondes le temps que je reprenne mes esprits. Elle est prête à tout alors ? Vraiment à tout ? Cette pensée me fit rire. Je la regardais dans les yeux une fois que les lèvres de cette chose étrange fut enlevé des miennes. C'était bizarre et étrange, et cela faisait longtemps que mes lèvres n'avait pas toucher ce genre de chose. Je ne désirais pas renouveler l'expérience en tout cas. le fait de se défendre est instinctive. Et d'ailleurs je ne comptais pas me laisser faire par cet étrange personnage. Mes ongles s'enfonçait d'ailleurs automatiquement dans sa peau pour la jeter en dehors de MON lit. Je m'assit sur mon lit, la regardant, laissant échapper un petit. Un rire de pitier. Oui, j'avais pitier de cette pauvre fille.

    -En enfer ? Génial mais avec toi c'est une tout autre histoire.

    Je continuais de la regarder. J'étais pas coincer au niveau de ce genre d'acte qu'on pourrait appeler du "sexe", mais si elle me veut il faut qu'elle fasse beaucoup mieux je crois bien.

    -Tu es tellement désespéré que personne veuille de toi que tu te vois être obligé de te résoudre à moi. Moi, une personne que tu ne connais pas, une personne qui en à rien à foutre même si on s'en fou de pas se connaître car...

    Je déteste parler. Je me releva de mon lit et ouvrit ma fenêtre. Même si l'envie de m'échapper par celle-ci m'y prenait, je ne pourrait pas car ils ont eut la bonne idée de mettre des barreaux. Je vous le jure, une vraie prison, et encore, nous avons sûrement moins de liberté ici.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyMar 31 Mai - 19:19

~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) 10428579 ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) Willaholland001

Bad Blood ▬ ♣
Plus ses doigts s’enfonçaient dans ma peau, plus je pouvais anticiper ce qu’il allait faire. Et ça ne loupa pas, car il me vira de sur lui très rapidement. Assise très vite, je le regardais prendre place au bout de son lit, avec ce rire qui me faisait si chaud dans le ventre. Des frissons ? Non merci, sans façon. Comme je l’avais mentionné, je savais quoi faire et puis, nous ne jouions pas au même jeu. Donc l’un ou l’autre devra se prêter à celui de l’autre. Ou pas d’ailleurs. Mais il ne trouverait pas de meilleure personne au jeu que moi. J’en étais persuadée. « ça ressemblerait au paradis avec moi » souriais-je fière de moi. Il continuait de parler, pendant qu’elle souriait. Touchée. Elle gagnait mais autant qu’elle ne saute pas de joie et puis, si ce n’était pas aujourd’hui, se serait se soir. Se soir faisait parti de ce jour-ci ? Oups ?

Regardant vite fait mon bras rouge, je ne pus m’empêcher de sourire plus. Mon regard vagabondait vers sa silhouette qui mouvait dans la pièce. Haha, pensait-il passer par la fenêtre pour ne plus me voir ? Je l’aurais suivit, pour le principe. Comme un mouton. Comme un putain de moutons dans un groupe. On suit normalement la masse, on rentre dans le rang, même quand on sait que c’est la pire erreur à faire, on se la ferme, on subit, on souffre, on pleure. Non, pas pleurer, ça ne sert à foutrement rien. Si à avoir encore plus mal. À se vider ? Non ! Il y a des solutions largement meilleure à ça. Douleur physique uniquement.

Se levant doucement, je fis le vide dans ma tête – dans le cas où c’était possible – et fixais ensuite ses cheveux. Merde, de derrière on dirait une fille. Ça lui donne encore plus de charme. Avantage à aimer les deux sexes. Aimer ? Pardon, vouloir, désirer, baiser. Ouais, ces mots convenaient mieux à ce que je ressentais. Que m’avait-il dit de nouveau … Ah oui, je suis désespérée. J’en ris automatiquement et partis vers la porte, lâchant juste : « Tu n’es qu’un mauvais joueur Hell, et puis, je ne suis pas désespérée au point d’abandonner la partie. Juste que tu n’es pas à ma hauteur, voilà tout. » Un petit sourire et « on s’en fous de nos vies, on crèvera ici de toute manière »

Sans me retourner, je partais. Bah ouais, je n’avais même pas de porte à ouvrir. Mais j’en m’enfichais pas mal, et puis, si ça avait été l’inverse, me changer devant tout le monde n’était pas une mince affaire. Loin de là. Si c’était le moyen pour avoir des rapports. À croire que je suis obsédée par ça. Ouais, par moment, mais ce n’est pas vraiment moi en fait. Mon amie la folie. Je partais dans ma chambre, ne croisant toujours personne. Dommage, j’aimerais bien voir d’autres gens et puis, ils seront forcément plus drôles que celui-là. Ouais, il m’a énervé. Qu’il aille se faire foutre – avec moi (a) – s’il veut rejouer ! Soufflant, j’arrivais dans ma chambre et fermais la porte. Pourquoi ? Parce que.
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MessageSujet: Re: ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )   ~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell ) EmptyMar 31 Mai - 20:42

Le monde est si vaste et si bizarre



    Elle était partit, vexé, fâché ou énervé, je m'en fichais. La pressence d'être de ce genre ne sont guère apprécié par moi même. J'étais peut-être soulagé ou même content qu'elle soit enfin partit, en fait je n'en sais trop rien. Ce n'était pas une personne avec qui je pourrais m'attacher et ça j'en étais persuadé même au plus profond de moi. Nous ne partageons pas du tout les mêmes envies et passions. Certes j'aime la mort, enfin du moins je sais très bien que c'est la seule possibilité pour que je sorte définitivement de ce trou, mais voyez-vous, au moins je crois avoir un minimum de respect et de bon sens que cette demoiselle, dont j'avais déjà oublié son prénom, qui venait de partir.Elle n'avait qu'une pensée en tête qui n'était autre que le sexe, et en plus de cela, sous prétexte que je refuse de faire cet acte insensé avec elle, elle me dit être quelqu'un de pas joueur et sûrement de coincé. En fait je n'ai de ça, mais je ne suis pas comme toutes ses autres filles ou bien ses autres mecs appelés des "gens faciles", justement se donner des la première demande c'est être quelqu'un de soumis et en aucun cas je refuse d'être ce genre de personne. Dans les deux cas, les gens ont le mauvais rôle mais je préfère me faire passer pour quelqu'un de coincé que de me faire passer pour la p*te de l'asile psychiatrie.

    Je regardais toujours par ma fenêtre, la légère brise qui me faisait un bien fou. J'aimerais tellement pouvoir sortir, vivre comme les autres personnes, j'aimerais au moins croire que c'est possible, mais malheureusement je crois que je ne fais que rêver. Mes mains sur les barreaux de la fenêtre de ma chambre, essayant tant bien que mal de les enlever, de les pousser, les tirer, mais en vint. Ils ont pensés à tout ses petits architectes en créant cet enfer. Je déteste tellement cet endroit que je crois que je donnerait tout pour y sortir, y comprit ma vie vu que je ne pourrais plus profiter pleinement de ma liberté si je venais à avoir la vie sauve. Je me déteste tellement d'être un monstre. Enfin du moins je suis tout comme et j'en suis persuadé que mon père me considère ainsi. C'est d'ailleurs sûrement pour ça qu'il refuse catégoriquement de me parler et d'avoir quelconque contactes avec moi. Je restais alors là, planter devant ma fenêtre, respirant l'air frai, continuant de penser à une quelconque utopie.

    [FIN DU SUJET]
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~ un deux trois , puis quatre , jusqu'à ce la mort nous sépare ( pv Hell )

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